Encore une fois, ma petite sœur a gagné le droit de recevoir un autre dvd décoré par mes soins. Début 2010, je lui avait réalisé trois compils regroupant différents œuvres estampillées period-drama. Ici c'est celle de Charlotte Brontë, Jane Eyre qui fût le centre de mes attentions. Plus particulièrement la mini-série de la BBC de 2006, avec Ruth Wilson et Toby Stephens, que j'ai eu envie de découvrir alors qu'une nouvelle adaptation cinématographique sortira prochainement. Je vous en avais d'ailleurs parlé ici. Armé de feutres or et argent et aidé de ma banque de typos personnelle pour source d'inspiration, j'ai donc de nouveau dessiné le titre de façon très calligraphique. J'avais du mal à me décider pour la conception, mais au final je suis contente du résultat tout en courbes du titre. Pour le verso, j'ai plus joué sur la confusion de la typo avec le décor, les oiseaux du papier cadeau. D'ailleurs encore un autre papier qui date probablement de l'époque de ma grand-mère. Vintage quand tu nous tient.
Mais au delà de tout ceci, je suis heureuse d'avoir laissé sa chance à cette mini-série de quatre épisodes car c'est pour moi, maintenant, la meilleure adaptation de Jane Eyre. C'est bien simple, je reviens complètement sur ce que j'avais dis dans mon précédent post. Charlotte Gainsbourg semble incroyablement fade en comparaison de Ruth Wilson. Le duo avec l'interprète d'Edward Rochester, Toby Stephens, fonctionne ici à merveille. Et j'ai pris plaisir à redécouvrir cette histoire, et de nouvelles scènes extraites du livre qui n'étaient pas dans l'adaptation de 1996. Cela m'a d'ailleurs donné envie de lire l'œuvre de Brontë, chose que je n'avais jamais pris le temps (ou eu l'envie) de faire jusqu'à maintenant. Mais comme vous pouvez le voir ci dessus, j'ai actuellement deux versions en ma possession. La première date de 1957, avec une couverture tissu aux tons rose-violet et la silhouette de l'héroïne de l'ombre chinoise. J'aime particulièrement l'écriture manuelle du titre et les dessins qui ponctuent le récit. Hélas comme cette une édition pour les enfants, l'histoire n'est pas retranscrite de façon intégrale. Le texte est simplifié. J'ai d'autant pu voir la différence en comparant avec la deuxième version, prêtée par ma tante. Elle date de 1967, avec une couverture simili cuir. En tous les cas, les premiers passages que j'ai pu lire me donnent envie de continuer plus ardemment. Il me faudra endurer le long début, concernant son enfance, avant de pouvoir savourer sa rencontre avec le bourru mais charmant Mr. Rochester.