Après le jugement intervenu en première instance, qui condamne Total à une amende de 375 000 euros, le maximum prévu par la loi et à verser, solidairement avec les trois autre parties reconnues responsables du naufrage de l’Erika, 192 millions de dommages intérêts aux parties civiles, il reste à faire le point des appels interjettes après la signification de ce jugement.
Total a décidé de faire appel en contestant son implication en qualité d’affréteur du pétrolier dans le naufrage de celui-ci, tout en décident d’indemniser les parties civiles qui ne se joindraient pas à l’appel, en se faisant peu d’illusion sur la capacité contributive à l’indemnisation des autres condamnés, le propriétaire et le gestionnaire de l’Erika, sauf la société de classification Rina.
L’État qui a été crédité d’une indemnité de 153 millions d’euros sur les192 alloués, renonce à faire appel, par contre les départements et les régions et diverses associations ont annoncé leur intention de s’y joindre.