Etat chronique de poésie 1167

Publié le 24 mars 2011 par Xavierlaine081

 

1167 

Te voilà qui attend, qui ne comprend rien à toutes ces défections. 

Tu te poses questions, bien sûr, et tu t’inquiètes. 

Car sans travail, rien pour vivre et, avec, ce n’est que survivre.

Sans doute peut-on te reprocher de n’être pas dans la conformité, 

Tu mets un malin plaisir à te démarquer, 

Il est si facile de répandre rumeur en petit pays sans esprit !

Tu es là qui attend, et rien ne vient qui puisse te rassurer. 

L’heure tourne au cadran de l’horloge, 

Tu rêves de la fracasser sur le trottoir, quelques mètres en contrebas, 

De ne plus entendre son mécanisme insensible, imperturbable. 

Tu sais ce temps et ce lieu hostile à toute libre parole. 

Alors tu plonges en tes mondes intérieurs,

Embarques pour d’infinis voyages. 

Une étoile te prends par la main 

T’accompagne en des rêves somptueux 

La vie est là 

Tremblante dans l’inspiration de cet instant 

Manosque, 23 février 2011

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