Un petit mot aujourd’hui pour vous parler de la Mickstape 100% filles Girls With Guns qu’a réalisée les trublions de la nuit parisienne Sina et Le Mickey Club. Sina est le directeur artistique du Mickey Club / organisateur des Useless Party / DJ / producteur … bref un slasheur de la nuit en puissance. J’apprécie particulièrement son univers et j’en fais une page d’honneur aujourd’hui pour parler des femmes et de la musique !
Tout d’abord un petit texte du Mickey Club pour vous présenter cette idée originale by Sina himself :
C’est quoi une Mickstape ?
Inspiré par une génération de mixtapers – de Madlib à Dj Premier – Sina nous propose à travers chacune de ces « Mickstape » une histoire, un passage de son existence sonique, la Bande Originale d’un voyage culturel et émotionnel. Toujours accompagné de leur synopsis, elles prennent vie autour d’une thématique précise où la musique devient langage.
Girls With Guns
» Quand ma carrière à démarré, on était souvent confronté au sexisme des mecs« . Voilà ce que déclarait Cindy Lauper — vous savez, « Girls Just Wanna Have Fun » — dans une récente interview. C’était il n’y a pas plus de trente ans, soit une génération. Il suffit d’observer de près l’actualité musicale pour se rendre compte du chemin qu’il reste à accomplir pour ces femmes chanteuses, compositrices ou productrices.Qui sont alors ces femmes qui attirent tant l’ouïe de Sina ? Productrice affirmée, comme Ikonika — qu’on ne présente plus, entre ses signatures sur Hyperdub (Kode9) et le lancement de son propre label Hum And Buzz— ou prêteuse de voix comme Jessie Ware, que l’on a découvert en 2010 aux côtés de SBTRKT. Des icônes, comme Missy Elliott, dont le jeune musicien est fan depuis son album Da Real World (1999), ou Chloé, qui malgré sa reconnaissance dans le grand public, peine à faire des émules parmis les jeunes femmes. Et même jusqu’à Mamou Sidibé, choriste malienne dont le premier album est sorti sur le label de Benjamin Lebrave, Akwaaba.C’est donc un désir sincère de cristalliser le talent féminin qui anime ce projet. Une demi-heure où l’on ressent avant tout l’éternel respect et l’admiration pour le genre féminin qui anime ce jeune artiste ; depuis la vision de son arrière grand-mère, une des premières féministes d’Iran, jusqu’aux basses syncopés de Cooly G et de toutes ces filles qui savent s’amuser.
La Tracklist :
Et parce qu’il n’y a pas de blog sans info toute fraîche, Sina sera au Chihuahua (36 Boulevard de la Bastille), à Bastille, de minuit à 2 heures ce soir pour un set !