Une fois n’est pas coutume, c’est un auto-édité !
Je suis contre l’auto édition, parce que pas de relecture, ni de travail d’un directeur de collection pour rendre le livre vraiment lisible en tous points, ni de diffusion. L’auto-édition est un compromis dur à vivre pour les auteurs, souvent difficile à digérer pour le lecteur. J’ai cependant accepté de chroniquer celui-ci, car son ton est très particulier pour ceux qui aiment une langue qui bouge, les figures de style, les images d’une nouvelle génération. Ce petit livre est plein de rêves et de tendresse, d’une plume volontairement djeuns et décalée, pour finalement en faire son charme.
Le plus rageant, pour moi, est qu’il aurait fallu un rien de stratégie éditoriale pour parfaire ce roman d’anticipation un peu philosophique. Cette histoire est un regard un peu désabusé sur le devenir du monde, la perte des valeurs, la recherche de limites qui chagrine la jeunesse urbaine d’aujourd’hui.
Tiré de l’idée d’un jeu vidéo, l’univers improbable de Nami devient presque familier au lecteur. C’est aussi un bon reflet de l’image que renvoient les grandes villes, ce miroir aux alouettes qui fait rêver tant de gens qui se cherchent : les lumières ne brillent pas de la même façon pour tous !
4 ème de couverture :
Suite à la destruction de son village par une mystérieuse jeune fille il y a 6 ans, Nami a perdu son petit ami, ce dernier étant partit pour une vie meilleure dans la grande ville de New-Argen.
Motivée par le malheureux désir de venger son village et celui de retrouver son ex, elle décide de se rendre dans la mégapole.
15 euros à commander par mail…
David Rolandi : rolandidavid@gmail.com
Genève : World Crisis Crew, octobre 2010
224 p. ; 19 x 13 cm
ISBN 978-2-8399-0753-8