Je vous fait part de l'article consultable sur internet librement au pres du Revenu.fr, et consultable en partie dans les actualites : Billet d'humeur du site de la societe de gestion.
Je trouve l'avis interessant du Pdg de la Financiere de Champlain, qui a ose revenir sur le marche en pleine tempete boursiere, la semaine du 16 janvier. Ils ont depasse le seuil des 10% de detention du capital de la societe AUREA et GROUPE PIZZORNO.
Son fond Performance Environnement (Code ISIN : FR0010086520) a corrige en suivant la chute des marches. Dans une optique Long terme, il sera peut-etre interessant de s'interesser au fond sur les 200 euros la part.
Les valeurs vertes broient du noir
Mercredi 30 Janvier 2008 à 15:56 Catégorie : Point de Marché
En plein boom économique, les sociétés liées aux énergies renouvelables connaissent un début d’année calamiteux. Le sort des entreprises de traitement des déchets et de gestion de l’eau n’est guère plus rose. Reste maintenant à savoir si elles peuvent retrouver quelques couleurs.
(La Vie Financière) - C’est le propre des modes de changer rapidement : celle autour des valeurs vertes s’est transformé en un profond désintérêt. Depuis janvier des titres comme Velcan, Voltalia, Séché, Aurea, Séchilienne, Recylex... enregistrent des chutes allant jusqu’à 60 %.
La dégringolade des marchés et les retraits massifs enregistrés par certains gérants, qui vendent à tout prix les valeurs moyennes, ont eu un effet boule de neige sur des sociétés dont la liquidité est, souvent, très faible. Ajoutez à cela quelques contre-performances financières comme le chiffre d’affaires décevant d’Aurea (Aurea : Des semelles de plomb) et les investisseurs voient rouge.
Sur les grandes valeurs du secteur aussi, le marché se montre frileux. Dans une note publiée mercredi, les analystes de la Société Generale ne soulignent-ils pas que « compte tenu des conditions de marché, les valorisations actuelles dans le secteur offrent peu de potentiel de hausse » ? Il recommandent toutefois de conserver EDF Energies Nouvelles, Solarworld et Conergy...
Pourtant, les atouts des valeurs vertes ne sont pas remis en cause. « Mode ou pas, les fondamentaux restent solides, insiste Jean-François Descaves (photo), gérant et Pdg de la Financière de Champlain. La France s’est par exemple engagée à ce que 23 % de sa production d’énergie soit issue de technologies propres, ce qui sous-entend, par exemple, une multiplication par neuf des megawatts produits par l’énergie éolienne d’ici à 2020. Je ne connais pas beaucoup de secteurs qui peuvent aujourd’hui se targuer de telles perspectives. »
La forte visibilité offerte par la plupart des sociétés du secteur est également un avantage indéniable par les temps qui courent. « Les sociétés que nous privilégions – les distributeurs et les exploitants dans l’énergie, l’eau et les déchets – sont peu cycliques car la durée des contrats est souvent de15 à 20 ans. Les sociétés d’énergie renouvelable bénéficient des garanties de rachat d’électricité à un prix élevé. Dans ces conditions nous sommes quasiment certains que les exercices 2008 et 2009 seront de bonne facture », avance Jean-François Descaves.
Autre élément militant pour un rebond du secteur : leurs valorisations seraient revenues à des niveaux très attrayants. « Les valeurs vertes que nous détenons en portefeuille se paient en moyenne 15 fois les bénéfices estimés pour 2008, une valorisation à rapprocher d’une anticipation de croissance bénéficiaire de 25 % », souligne Jean-François Descaves, qui s’est récemment renforcé dans Séchilienne, Séché Environnement, ou encore Recylex mais reste à l’écart de sociétés comme Velcan, Voltalia ou Theolia.
Certes, ce professionnel prêche pour sa paroisse. Mais les arguments avancés pourraient de nouveau séduire les investisseurs et permettre à certaines valeurs vertes de retrouver quelques couleurs.
Frédéric Cazenave et Xavier Diaz