Institut Franco-Japonais du Kansai à Kyoto
Tandis que le Japon compte les trop nombreuses victimes du tsunami du 11 mars (il est à craindre que leur nombre dépasse les 20000), de nombreux étrangers de Tokyo ou des régions situées près des zones irradiées par les fuites de la centrale, ont quitté le pays, tandis que d’autres se sont réfugiés plus au Sud. La hausse des taux de radioactivité enregistrés dans la capitale nippone ont en effet provoqué un afflux de population vers le Sud du pays et plus particulièrement vers le Kansai à environ 450 km de la capitale. Cette région, appelée aussi « Kinki » est notamment constituée des villes d’Osaka, Kyoto et Kobe, et abrite une population estimée à 23 millions d’habitants.
Depuis quelques jours, le Kansai sert également de base aux journalistes étrangers présents au Japon pour suivre les évènements tragiques récents, et qui ont été contraint par leurs employeurs de fuir la capitale.
Certaines grandes entreprises ont elles aussi déménagé leurs sièges à Osaka, tandis que de nombreux services diplomatiques étrangers ont été déplacé dans la même région.
C’est le cas d’une partie du personnel de l’ambassade de France qui occupe actuellement les locaux du consulat de Kyoto, dans le bâtiment de l’Institut Franco-Japonais du Kansai.