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Company men

Publié le 24 mars 2011 par Juval @valerieCG

Grâce à Pingoo et Gaumont, nous avons pu voir Company men de John Wells. (nous = dieu et moi).
Dieu a beaucoup aimé, moi pas du tout, ce qui nous a permis un sympathique engueulade de deux heures. Et une engueulade est toujours bonne à prendre (un jour, moi aussi, je sortirai un bouquin sur les conditions nécessaires à la longévité d’un couple).

L’histoire donc.
2008. Une forte récession touche les Etats-Unis. Ben Affleck, très fringuant directeur commercial d’une multinationale, préoccupé, dans l’ordre par son golf et sa porsche est touché à son tour par un énième plan de licenciement. Ses échecs successifs pour retrouver un travail lui feront envisager la vie d’une autre manière. Parallèlement nous suivons la vie deux autres col blancs de la même entreprise.

Company men a été tourné en 2009 avant la crise mais n’a produit que plus tard. J’aurais pu comprendre ce film en 2009, beaucoup moins en 2011. Il est quelque peu indécent, ou niais, c’est au choix, de nous faire croire trente secondes que des hommes, pur produits du système capitaliste, ont, en quelques mois, une sorte de révélation intérieure. La réalité – que je ne peux pas prendre en compte ou alors on ne fait pas ce genre de film – est que rien n’a changé, après la crise et après l’effondrement bancaire. Et cela n’est pas parce que trois individus disséminés ont une vague prise de conscience qu’on peut en tirer quelque valeur exemplaire (ce qu’il n’a peut-être pas voulu faire, soit).

Company men

Le méchant du film – le CEO – est très méchant. Mais alors très très méchant. Et très bête. Forcément. Il vit évidemment complètement en dehors des réalités. J’aurais préféré qu’on nous explique, car on aurait été plus proche de la vérité, qu’il n’en a simplement rien à foutre de la réalité.
Le gentil du film – le beau-frère de Ben Affleck, entrepreneur – est très gentil. Mais alors très très gentil. C’est un peu Oui-oui au pays du Medium.

Alors oui pour faire plaisir a dieu, c’est une réflexion sur la dématérialisation du travail – avant qu’on ait un divorce sur les bras, je vous demande donc de lire l’éloge du carburateur. Mais que c’est niaisou.
Pour autant, je vous incite à aller le voir, car je serais curieuse d’avoir votre opinion. (et un film qui m’a autant énervée ne peut pas être que mauvais :p).


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