Il se dérobe ou se dévalorise sans cesse ? Tout lui semble toujours perdu d’avance ? Votre collaborateur a simplement peur et développe un comportement passif d’évitement. Une attitude juste doit permettre d’enrayer le cercle vicieux.
Entendez l’inquiétude
La passivité n’est pas génétique ! Elle résulte chez le collaborateur d’une mauvaise appréciation de sa capacité à affronter une situation. Débordé par ses émotions, il s’interdit d’agir. Pourtant, il a, lui aussi, une expertise et un savoir-faire à partager. Soyez conscient de l’inquiétude qui taraude votre collaborateur et, en même temps, aidez-le à évoluer.
Montrez-vous sécurisant
Vous auriez envie de le secouer mais préférez la douceur et la souplesse ! Commencez par lui dire en quoi son comportement passif vous impacte. Formulez ensuite une demande concrète de progrès, qui lui permettra d’avancer sans douter : par exemple, de se mettre en avant pendant une réunion. Assurez-le de votre soutien technique et démontrez-lui les bénéfices du changement. Ne vous placez pas en sauveteur : votre rôle est de l’accompagner, dans une relation de collaboration.
Valorisez
Ne manquez jamais l’occasion de valoriser ce collaborateur. Il a besoin d’entendre sa valeur ajoutée pour y croire vraiment ! Accordez-lui de l’importance, accueillez son point de vue et même amplifiez celui-ci : votre bienveillance devrait provoquer un nouveau processus de confiance en soi.
« Un comportement passif traduit une anxiété qu’un manager doit apprendre à déceler. », précise Anne Mangin. La formatrice de CSP Formation l’assure : « Miser sur le lien permet de transformer la situation et de retrouver l’équilibre des relations dans une équipe.
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