Last Exit to Brooklyn .
d'Hubert Selby Jr .
10/18 domaine étranger 2004)
Albin Michel 1970
303 pages
(Last Exit to Brooklyn 1964)
Roman, E.U
Résumé
Consacré à la violence qui déchire une société sans amour mais ivre de sexualité, ce livre a imposé d'emblée Selby parmi les auteurs majeurs de la seconde moitié de ce siècle. D'autres oeuvres
ont suivi : la Geôle, le Démon, Retour à Brooklyn, toutes parues dans notre " Domaine étranger ". Last Exit reste le point d'orgue de ce Céline américain acharné à nous livrer la vision
apocalyptique d'un rêve devenu cauchemar. Où la solitude, la misère et l'angoisse se conjuguent comme pour mieux plonger le lecteur dans ce qui n'est peut-être que le reflet de sa propre
existence. Implacablement.
Mon avis :
Lu il y a quelques années à sa sortie en poche; je me souviens de bribes ; un livre que j'avais assez aimé, où l'auteur nous renvoie en pleine face et fe manière brutale le quotidien de la
misère humaine (alcoolisme, chômage, violences conjuguales).
L'auteur (1928-2004)
Né à New York en 1928, Hubert Selby Junior s'engage dans la marine marchande à 16 ans. Mais atteint de tuberculose, il doit démissionner et est hospitalisé pendant quatre ans. Il connaîtra la
maladie, l'alcool, la drogue, les hôpitaux psychiatriques et la prison. Paradoxalement, il enseignera la littérature à l'université pendant plus de vingt ans. Il publie son premier essai, 'The
Queen is Dead', en 1958. Son livre le plus connu, 'Last Exit to Brooklyn', qui sort six ans plus tard, est un recueil de nouvelles pleines de violence et
de désespoir. Dès sa sortie, il rencontre un grand succès. En 1978, Hubert Selby Junior écrit 'Requiem for a Dream' (qui paraît en français sous le titre 'Retour à Brooklyn'), description de la
descente aux enfers d'une famille rongée par la toxicomanie. Ses ouvrages suivant, 'La Geôle' et 'Le Démon' sont tous deux encensés par les critiques. Ce n'est qu'en 1999 que paraît son dernier
roman, 'Le Saule', après un silence de trente ans. Dans ses livres, Hubert Selby Junior dresse le portrait d'une société à la dérive, mettant en lumière la faillite du rêve américain. Son but est
de montrer des personnages qui tentent de justifier leurs comportements, aussi terribles soient-ils. Selon lui, la malédiction de l'homme est de chercher perpétuellement un sens à sa vie, en
vain."