Google Goes Gaga

Publié le 23 mars 2011 par Didier Vincent

Les trois G

Mateur de recherches.

 

Le monde et ses stars mondiales américaines. Le web et ses poids lourds mondiaux américains. Lady Gaga vs Google, deux mythes omniprésents dans notre mythosphère contemporaine. Le point G. Google vise la connaissance faustienne de l'univers : Univers 2.0. Lady Gaga hollywoodise le monde en trois ritournelles et tout le packaging médiatique et toc qui y gravite. Nous en sommes à l'âge du monothéisme virtuel. America's Got Talent. La mondialisation. Une centrale nucléaire explose-t-elle au Japon que la Terre entière devient un tapis radio actif. Lady Gaga pond-t-elle un tube pré-formaté, il se hisse en tête des ventes iTunes en deux jours, que dis-je : en deux heures. Google, ce monstre vide et innocent nivèle ? Le monde se diffuse, comme une nouvelle. Google fluidifie les buzz, les rend instantanés. Le temps, la durée sont devenus des horreurs ; les particularisme : des excentricités pittoresques. On est tous gagas (facile) ou gogols (facile). La multiplicité des requêtes aboutit à un dieu unique et sans cervelle. Tout est fractal et tout ressemble à tout : copié/collé ; copié/collé ...Le troisième G, c'est, au choix : la gravité, la gravitation, le gavage, la gabegie (et cherchez aussi sur...Google). Lady Gaga, c'est le chant des sirènes. L'internaute, c'est Ulysse qui voyage sur l'océan 2.0. Il lui faut se boucher les oreilles pour aller vers l'inconnu, parfois, parce qu'elles sont si belles ces chansons, si belles...