Le Japon a évalué les dégâts consécutifs au séisme et au tsunami du 11 mars à entre 197 à 309 milliards de dollars, ce qui en fait la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire.
L’estimation comprend les dégâts aux routes, aux habitations, aux usines et aux infrastructures mais n’inclut pas les pertes économiques dues aux coupures d’électricité et à l’accident nucléaire de Fukushima, où la situation demeure fragile.
Même si certains économistes s’attendent à ce que l’effort de reconstruction soutienne la reprise de l’économie nippone au second semestre, ils mettent en garde contre les coupures de courant qui pourraient entraver ce scénario.
Tokyo Electric Power Co (Tepco), qui alimente la capitale et la région alentour, une zone qui représente 40% de l’activité économique du pays, a perdu quelque 20% de sa capacité opérationnelle de production d’électricité thermique et nucléaire. Il est peu probable que la compagnie d’électricité parvienne à rétablir la situation avant le pic de consommation estival.