Les programmes de mobilisation professionnelle sont d’autant plus difficiles à monter que les bureaux sont éparpillés à travers le monde, mais les évaluations et le retour apportés par les entreprises participantes sont riches d’enseignements.
Mêler les informations génériques au contenu spécifique à l’entreprise : en alliant les messages courants sur le recyclage ou les bienfaits d’une consommation réduite en eau à des faits précis concernant l’entreprise (empreinte carbone de l’entreprise, nouvel emballage plus viable), les employés perçoivent mieux la réalité de la démarche et ses bienfaits pour l’entreprise et le personnel. De plus, les messages spécifiques conviennent en général à tous les bureaux d’une même entreprise partout dans le monde, alors que les conseils écologiques génériques ne seront pas les mêmes aux Etats-Unis et dans les bureaux en Afrique, par exemple.
Définir le développement durable, les buts et les personnes à contacter : Les informations les plus simples sont toujours efficaces pour commencer – à quoi participons-nous au niveau de l’entreprise, dans quel but et comment faire pour en savoir plus si on souhaite s’impliquer ?
Les calculateurs d’empreinte carbone personnels ne sont pas efficaces : il semble que les données au niveau individuel ne sont pas utilisées, car trop dures à interprêter, et donc découragent l’employé.
Eviter les sujets à controverse : “Pour ou contre le nucléaire?” – ce genre de conversation distrait plus qu’il ne construit au niveau de l’entreprise. Il vaut mieux se concentrer sur des initiatives que chacun peut incorporer dans son travail quotidien.
Atteindre le bon public avec les bons outils : Certains seront enthousiastes, d’autres absolument contre. L’idéal est de viser les gens qui croient au développement durable, surtout ceux en contact avec la clientèle, le design et le recrutement, et de montrer qu’on peut participer sans faire partie de l’équipe centrale du projet.
Il faudra souvent essayer plusieurs approches pour trouver celles qui conviennent au personnel. Selon les cas étudiés, donner quelque chose à accomplir (soutenir l’équipe locale, fournir des données par bureau et fonction, etc.) aux employés marche mieux que des informations à lire. Ces outils sont bien souvent encore à développer et partager.
A ce jour, il n’y a pas de solution miracle, mais les entreprises spécialisées dans l’aide aux autres entreprises apparaissent peu à peu. Ces quelques indications peuvent aider de manière simple à augmenter l’efficacité d’un programme déjà en place.
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