Sarcar Diva Lyre
La mise en scènes des diamants est un art difficile a maitriser et arriver à un résultat grossier manquant d’équilibre n’est pas rare au sein des maisons horlogères. Une maison pourtant s’illustre dans cet art en donnant le premier rôle à une pierre éternelle dans objet du temps. Sarcar nous surprend encore cette année en proposant une riche interprétation du diamant.
Une question se pose alors, tous ces diamants ne sont-ils pas trop nombreux, étouffant ainsi les détails du garde-temps ?
Cette question est légitime, d’autant que les diamants ont la particularité de focaliser toute l’attention du spectateur. Sarcar déjoue ici le piège en travaillant sur les surfaces.
Lorsque dans la collection Diva les diamants donnent du relief au boitier, ainsi qu’au cadran, le centre du cadran dispose d’une surface lisse ou en rayon, qui se détache en douceur de l’ambiance générale pour l’équilibrer et recentrer notre regard. Cette même collection offre toujours un hommage à la rotation, chère à Sarcar, en proposant sur le cadran un système de balancier entièrement sertis. D’un diamètre moyen de 40mm, les deux modèles (Lyre et Fantasia) sont disponibles en or rouge (le choix de la rédaction) ou en or blanc. Comme si il ne suffisait pas de nous éblouir par tant de pierres, Sarcar choisit d’équiper ces deux modèles d’un mouvement Frédéric Piguet.
Deux autres modèles viennent enrichir la collection, le modèle Octavia et deux nouveautés dans la lignée de la collection Carrousel.
L’Octavia est un modèle quartz dont le boitier en forme de 8, pour le plus grand plaisir des clientes chinoises (inutile de rappeler que c’est un chiffre porte-bonheur en chine), est serti de 109 diamants e. Le cadran nacré arbore les rayons que l’on retrouve également sur le modèle Lyre de la collection Diva. Les informations horaires sont données sur le bas du cadran, le haut est lui le siège du grand solitaire de 0,40 Carat.
La collection Carrousel nous emmène en voyage autour des plus belles villes du monde dont elle immortalise les monuments par un travail de gravure à la main incroyable sur les cadrans. Les nuances de nacre sont ici presque irréelles et rappellent un ciel orageux pour un effet riche en émotions.
Dans ces pièces les pierres éternelles ne prennent définitivement pas le devant de la scène, au contraire une osmose règne finalement entre « le meilleur ami de la femme » et la subtilité des détails qu’on retrouve sur les différents modèles, cela est enfin plus flagrant dans les collections Diva et Carrousel. Si les diamant sont les meilleurs amis des femmes, ils livrent définitivement leurs confidences à Sarcar.