"On ne peut pas faire une confiance aveugle au nucléaire, on ne peut pas du jour au lendemain passer du nucléaire à l'absence de nucléaire mais il faut une baisse progressive", a déclaré le député de Seine-Maritime.
Il a prôné en premier lieu "un réexamen général de l'état de toutes nos centrales et des conditions de sécurité, ce qui devrait conduire en particulier pour Fessenheim à aller vers la fermeture". "A plus long terme", a-t-il poursuivi, "il faut une baisse progressive de la part du nucléaire et un développement des énergies renouvelables".
Laurent Fabius a également jugé nécessaire après la catastrophe au Japon un "contrôle mondial du nucléaire", proposant que la France prenne une initiative en ce sens dans le cadre du G20."Toutes les catastrophes nucléaires sont des catastrophes mondiales, donc il faut absolument qu'on passe à une organisation, à un contrôle mondial du nucléaire" a-t-il assuré.