Et puis un beau jour 2001, L’Odyssée de l’espace est passé au cinéma près de chez moi et j’y suis donc allée…Et là sur le grand écran, avec le son en dolby surround et tutti quanti j’ai compris ! Il y avait en effet une grande différence avec la version télé que j’avais vue : coupée dans les coins et avec un son pas terrible.
J’ai ensuite vu les autres films de Stanley Kubrick et ils m’ont tous passionnée : Dr Folamour, Shining, Lolita, ou encore Barry Lyndon et Full Metal Jacket sont tous de purs chefs d’œuvre…Chaque film du maitre recréé à la perfection un univers. Il ne tourne jamais en rond et sait aborder une diversité de sujets avec un talent que peu d’autres ont eu à travers le temps.
A mon avis, on reconnait la patte Kubrick à deux ou trois choses essentielles : les détails des décors et des tenues toujours très précis et esthétiques, des plans d’une beauté à couper le souffle, des personnages forts dont la part de faiblesse et d’humour devient souvent le ressort du film, la peur omniprésente, et la (grande) musique….Ajoutons à cela que ce réalisateur a une affection particulière pour les grands espaces, la solitude réelle ou imaginaire, et cela en fait l’icône d’une ou deux générations de cinéphiles.
L’exposition géante unique en son genre de la Cinémathèque Française lui rend hommage : vous pourrez y contempler des objets venus de ses films, que ce soit les décors du Moloko café d’Orange Mécanique, ou l’œil de Hal 9000 de 2001, la hache de Shining...Mieux encore tous les films de Stanley Kubrick seront rediffusés, c’est donc l’occasion d’un rétrospective sur grand écran à ne pas rater. En dehors des films que beaucoup connaissent, on pourra voir les courts métrages du jeune Stanley presque inédits !
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J’ai extrait les photos présentées ici du film qui passait à la télé il y a maintenant bien des années…
j’espère que Warner ne m’en voudra pas trop de les utiliser.