A Genève comme à Lausanne, les flics se plaignent de ne plus pouvoir embastiller à la louche les délinquants.
Avec une diminution de plus de 60 % des mises en détention préventive depuis le début 2011. Et soi disant comme résultat de cette fameuse nouvelle procédure pénale, entrée en vigueur début 2011, et qui serait plus favorable aux délinquants et donc source de tous les maux (à leur yeux répressifs et benêts).
De fait, cette affirmation est parfaitement infondée, les critères de mise en détention étant exactement les mêmes que ceux des codes de procédures pénaux cantonaux antérieurs.
La différence vient simplement des juges de la détention, et surtout du magnifique foutoir des dossiers préparés par les flics, que les juges d’instruction, désormais disparus, ne peuvent plus couvrir seuls en cachette.
En résumé, s’il y a moins de détention préventive, c’est d’une part que la loi est enfin appliquée de façon indépendante et d’autre part que le flic de base ne peut plus suivre, au moyen de son QI de batracien préhistorique, les étapes élémentaires de la constitution d’un dossier bien fait.
On va peut-être devoir s’acheter des flics étrangers mieux formés.