Magazine Cinéma
À l’heure ou le printemps du cinéma se termine, les jours se rallongent, le soleil n’est plus avare de lumière et le goût des terrasses de cafés renaît peu à peu, une envie de dépaysement nous chatouille les pieds … Alors pourquoi ne pas s’échapper durant deux heures avec Johnny Depp dans le far west?
Avec Rango, Gore Verbinski fait ses premiers pas dans le monde de l'animation et commence déjà à en bousculer les codes, en imposant un univers ultra-original. Tout en subtilité, le film regorge de références des meilleurs films de Howard Hawks, de John Sturges, de Sergio Leone ou de Clint Eastwood. Un dessin animé rigolo qui rend hommage aux westerns pour un public adultes ou enfants.
Le résumé: Le petit lézard Rango tombe accidentellement de son vivarium, où il régnait sans partage, pour se retrouver catapulté dans le désert américain, sous un soleil de plomb. D'abord aidé par Roadkill, un tatou philosophe, puis par Beans, une iguane au caractère bien trempé, l'animal domestiqué se retrouve à Dirt, un village gangréné par la violence, dont les résidents, de différentes espèces animales, sont accablés par une pénurie d'eau inexplicable. Afin d'échapper au lynchage qu'il sent venir, Rango se fait passer pour un héros du far west auprès des citoyens crédules. Sa hardiesse feinte n'échappe pas au maire corrompu, qui le condamne pratiquement à mort en lui confiant le poste de shérif. Intrigué par un déversement dont il a été témoin dans le désert, Rango décide d'élucider le mystère afin de ramener l'eau aux citoyens.