http://www.youtube.com/watch?v=mey8GokRFf4
Alain Bashung, né Alain Baschung le 1er décembre 1947 et mort le 14 mars 2009 à Paris, est un auteur-compositeur-interprète et comédien français. Il est devenu une figure importante de la chanson et du rock français à partir du début des années 1980 et a influencé un grand nombre de chanteurs de la nouvelle scène française. Il est le chanteur le plus primé aux Victoires de la Musique avec 12 victoires obtenues tout au long de sa carrière.
source : Wikipedia
Gaby oh Gaby est une chanson interprétée par Alain Bashung. Écrite par Boris Bergman et composée par Bashung, elle fut d'abord publiée en single en 1980 chez Philips, avec la chanson Elle s'fait rougir toute seule en face B. Devant l'immense succès du single, la chanson est incluse dans la réédition de l'album Roulette Russe dite Nouveau couplage.
Réception
À la sortie du single, Bashung a déjà quatorze ans de métier derrière lui. Des singles enregistrés de 1966 à 1977 ont été des échecs commerciaux et son premier album Roman-photos, sorti en 1977, qu'il renia par la suite car peu satisfait, connaît le même sort. Gaby oh Gaby se vend à plus d'un million d'exemplaires et change la donne en faisant découvrir le chanteur au grand public. La chanson est diffusée dans de nombreuses émissions télévisuelles le soir et la nuit, à la radio, et fait même l'objet d'une « une » dans le journal Libération.
Pourtant, s'il reconnait que ce tube l'a sauvé professionnellement, le chanteur est décontenancé par ce succès imprévu. Dans l'album Play blessures paru en 1982, Bashung évoque ces tourments face à son nouveau statut de vedette de la chanson, dans le titre J'croise aux hybrides : « J'dédie cette angoisse à un chanteur disparu, mort de soif dans le désert de « Gaby ». Respectez une minute de silence, faites comme si j'étais pas arrivé... »
Le 19 mai 2009, le disque d'or du 45 tours original est mis aux enchères à Paris par le collectionneur particulier qui le possédait. Il a été vendu à 3 717 euros.
Thème
Boris Bergman, parolier de la chanson, a expliqué après la mort d'Alain Bashung : « C’est un texte sur les minorités, ceux que «la différence» fait tomber dans les puits de solitude ; ceux qui ne peuvent pas dormir et qui «ne font que des conneries». Le petit Ashkénaze que je suis, le Kabylo-Alsacien qu’est Alain, s’en doutent depuis leur première rencontre avec l’autre : Gaby est aussi un hymne caché à la solitude de l’homo qui ne connaît pas encore l’existence du pacs. ».
Bergman considère la chanson J’sors avec ma frangine comme la suite de Gaby oh Gaby : « «Le» héros de Gaby est sorti du placard avec les robes de sa grande sœur. Il peut enfin s’imaginer que la rue des Blancs-Manteaux ressemblera à Christopher Street. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaby_oh_Gaby
http://next.liberation.fr/musique/0101555587-les-annees-g...