Présentement, la question que l’on entend le plus de ceux qui ont comme travail de nous informer est : Est-ce que le Canada devrait retirer ses troupes de l’Afghanistan en 2009? Non. L’armée canadienne doit cependant partir de Kandahar et laisser d’autres pays de l’OTAN aller y combattre; chacun sont tour au combat. Nos soldats sont des spécialistes de la paix. Lester B. Pearson n’était pas un guerrier, mais un pacifiste. Il a permis à ce pays de s’identifier en ce sens.
Notre armée est en Afghanistan depuis quelques années et je crois qu’elle s’enfonce lentement dans des sables mouvants.
Les insurgés attaquent sournoisement à Kandahar et ils vont ensuite se réfugier au Pakistan, dans la région de Quetta, d’où originent les fondamentalistes talibans. Pervez Musharraf pourrait liquider et sécuriser cette région en deux temps trois mouvements, mais il ne le fera pas, ce serait dangereux pour son pouvoir. Il ne peut nettoyer Quetta sans se mettre à dos tous les islamistes de son pays. Étant donné que le Pakistan possède la technologie nucléaire, ce pays ne doit pas être flatté à rebrousse-poil. Les pays occidentaux en sont conscients et pratique la politique de l’autruche.
Véhicules sécuritaires
Je lisais dernièrement que l’armée américaine possédait des véhicules anti bombe artisanale très efficaces; ils les utilisent en Irak avec succès. Qu’attend donc l’armée canadienne pour s’en procurer? La vie de nos jeunes militaires en vaut la peine. C’est le problème avec les politiciens; le pouvoir est leur vertu, le mensonge et la cachotterie, leurs outils et l’argent en est la finalité. Les conservateurs sont incapables de la moindre démonstration de transparence dans l’information qu’ils donnent sur ce qui se passe en Afghanistan; ils rient de la population. Attention, ça pourrait leur coûter le pouvoir au prochain scrutin national. À force d’exercer le pouvoir en rotation, minoritairement, les politiciens finiront pas comprendre que la transparence et l’honnêteté, sont les vertus que nous attendons d’eux.
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