Le petit Nicolas s’est enfermé dans son bureau élyséen. L’instant est grave. Il ne souhaite voir personne ! Concentration intense et besoin d’isolement ! L’ennemi le force à devenir un grand stratège ! Il va revêtir les habits napoléoniens qui mener la France à la victoire !
L’ennemi est redoutable ! Il ne l’a pas toujours été ! Le petit Nicolas s’en était fait presque un ami en lui daignant quelque intérêt. Mais le temps a changé et les sondages sont défavorables. Alors s’il veut voir sa cote regrimper il n’a pas le choix ! Sus à l’ennemi !
A l’ennemi comme à sa progéniture ! Il faut éviter qu’il nuise à la population ! Il va falloir frapper un grand coup et le Karcher ne suffira pas ! Il requérra les grands moyens ! C’est la guerre mais une guerre utile ! Par des manœuvres belliqueuses il montrera qu’il est digne de glaner le bâton de maréchal ! On l’applaudira ! Et sa cote remontera dans les sondages !
Ce sera une guerre d’usure mais le temps joue avec lui. Nicolas en est persuadé ! Il a eu quelques mots avec Fillon sur la conduite à suivre ! Bah, ça passera ! Les seconds ont toujours du mal à se plier aux volontés des grands chefs de guerre !
Jean-François Coppé a osé passer la tête après avoir ouvert timidement la porte :
- Je peux rentrer Monsieur le Président ?
- Bien sûr Jean François, comment vas-tu ?
- Assez bien, et vous ?
- Pas trop mal ! Je pense que nous allons gagner grâce à notre coalition !
- Je pense aussi même si certains disent que des lignes de brisure commencent à s’effectuer au sein de cette coalition (soupir)
- Il en sera toujours ainsi ! Chacun veut jouer sa petite musique ! Mais c’est moi qui mène la danse et l’ennemi va trembler !
- Oh oui, je le crois !! Et toutes nos forces ne sont pas encore rentrées dans la bataille !
- C’est mon principal motif d’espoir !
Les deux hommes ont trinqué. Plus loin, ailleurs, les états-majors sont sur le qui-vive.
Les hommes sont en alerte ! L’ennemi doit tomber dans une semaine !! Les frappes seront maintenues.
Sur le clavier azerty…
Pour taper des consignes…
Des consignes de votes…
Il n’y aura ni Front National ni Front Républicain.
Et Marine n’a qu’à bien se tenir…