On retrouve poussé jusqu'à la caricature le principe en trois temps suivi par la plupart des médias lorsqu'ils traitent de Delanoë : ils exposent d'abord (longuement) les dires et volontés de la mairie, puis ils donnent (rapidement) la parole à quelques détracteurs souvent présentés sous un jour caricatural ; enfin, la Voix de son maire ® leur répond, fermant le débat par sa parole et sa propagande. Dans un régime autoritaire, les dissidents ne peuvent s'exprimer, face à Delanoë et sa bande, ils ne peuvent répliquer. Bref, selon le vieux principe : "la dictature c'est : ferme ta gueule, la démocratie c'est : cause toujours" !
Dans le cas des Echos cela n'a sans doute rien à voir avec le fait que le propriétaire du journal est également celui de la fondation LVMH et de la Samaritaine, deux dossiers bien sulfureux de la mairie et qui ne sont absolument pas mentionnés dans l'article.
Comme c'est confortable d'être de "gauche" dans ces conditions !