Sceptiques, confondez-vous ! Vous n’assistez pas à l’agonie d’un blog éphémère ni à l’essoufflement d’une envie discontinuée de communiquer with tout un chacun. Et malgré l’indéniable sous-entendu languissant que le sus-titre laisse envisager comme étant la possibilité de, je suis en mesure de vous assurer que je n’ai pas la glotte effarouchée par une couille comprimée, ni le festif couvre-chef totally hors contrôle because of the ventilateur braqué dans face. Les commentateurs cérébraux s’indignent d’or et déjà dans un mandarin abstrait de cette léthargie dans ma courte carrière de blogueur. Certains organisent des battus à travers les fossés de la vie croyant retrouver mon corps abusé, gelé et grugé par les renards, d’autres plus radicaux imagine que j’écris maintenant pour d’autres. Inutile de vous immoler le body en abnégation dévouée ou de me m’expédier des orteils indigènes par voie postale tel que le veux la tradition gitane : I swear, I’ll be back soon as possible. Veuillez, je vous pris public bouillant d’impatience, considérer l’idée de cessez l’envoie d’onctueuses vierges nippones en ma demeure. Vous ne m’achèterai pas avec ces pépites d’or subtilement parsemées dans ma boite de Cheerios ni avec ces fluides corporels badigeonnant ma poignée de porte de semence amoureuse. Ha oui, Louise, de grâce, cesse de te scarifier la lèvre supérieure en implorant mon retour, je croule déjà sous les courriels de fans en furie me quémandant attention faut pas en rajouter avec la pression psychologique.
En achetant mon DVD à un prix de mongol (juste avant qu'il passe le dimanche souère à tivia) comprenant mon spectacle d’effeuillage érotico-gustatif, le making of en coulisse traitant de mon honorable travail sous rémunéré, un livre d’indigestes recettes su’a go, des radiographies récentes de ma dentition ainsi qu’un itinéraire de mes canalisations d’égout (si l’envie vous prenait de chercher des trésors), vous découvrirez que je mène une déraisonnable vie de fou. Bref, ce n’est pas parce qu’en grand sans-façon je vous ai oublié que je ne vous redonne pas au centuple l’amour que vous me garrochez, c’est parce que j’ai juste tellement pas le temps.
Mais ça se calme. Betot, promis.