Cultivateurs dogons

Publié le 21 mars 2011 par Marjoriem

Tomates séchées et champs

Piste et champs d'oignons

L'arrosoir africain : une calebasse

Où pousse le tabac

Champs, paysans, falaise de Bandiagara

Champs, dune de Nombori

Baobabs, Nombori

L’odeur verte des oignons frais, et celle légèrement épicée des oignons séchés, voilà mon souvenir olfactif du pays dogon. On les voit partout, en cultures à étages le long de la falaise, dans le creux des dunes, à l’ombre d’une forêt de manguiers, ou séchant sur les toits plats des cases. Les dogons sont des cultivateurs.

Celle de l’oignon domine mais elle n’est pas la seule : la laitue, la tomate, le piment, la courgette, l’aubergine, verte et très amère, et également le tabac, poussent dans des champs alimentés par un puits, ou un filet de rivière. Les paysans font d’innombrables aller-retour, avec des calebasses pour arroser.

Bien sûr, on y retrouve le mil, culture vivrière dominante des pays d’Afrique de l’Ouest, qui sert à la préparation de base du tô, le plat traditionnel.

Les baobabs, présents sur toutes les routes, dans tous les villages, sont quant à eux de véritables arbres de providence. Les enfants raffolent de ses fruits, les pains de singe, les feuilles séchées servent pour cuisiner la « sauce feuille » du  tô, enfin, son écorce est utilisée pour tresser des cordes. Il est aussi employé dans la médecine traditionnelle.

Sur la route, quand je les voyais défiler, étrangement il me semblait que leurs poses contorsionnées me parlaient un langage familier.