Depuis, d’autres idées de sujets et de ballades fleurissent : le « Brazilian Carnaval », le « Luna Park » ou encore des zones industrielles. Certains membres ont même donné naissance à un autre collectif : « Light Collective ». Le principe reste le même à l’exception près que les appareils numériques sont bannis et la pellicule est reine.
Mher Krikorian, « photo blogger » et « street photographer »
Mher Krikorian, jeune photographe né à Beyrouth, est l’un des membres de Night Collective.
Parallèlement à sa pratique photographique, il étudie le marketing à l’Université.
Il se définit aujourd’hui comme « photo blogger » et « street photographer » et réalise de nombreux portraits : « je passe beaucoup de temps à marcher dans les rues, je regarde les gens discuter entre eux », explique-t-il. C’est en passant du temps à discuter avec ces gens que Krikorian réalise des portraits intimes et touchants. Mais le travail de ce jeune photographe rejoint aussi des thèmes d’actualité, comme dans sa série « The King and the Pawn », qui fait référence à la révolution Egyptienne. Quand on l’interroge sur ses projets à venir, celui-ci reste bien mystérieux : « Je commence de nouveaux « street projects ». Ce sont des travaux underground dont je ne peux pas trop parler pour l’instant… »
M.L.