Tout d'abord Dominique de Villepin, grand spécialiste des affaires troubles, tendance Clearstream, et des décisions individuelles qui tournent au fiasco, tendance CNE et CPE, commence bien en relevant que "cette affaire est révélatrice d'une crise générale de notre société très profonde, on le voit à travers la crise financière dans le traitement de cette crise: il y a une sorte d'hystérie". Mais sa conclusion laisse pantois : "ce jeune homme le trader à l'origine de la fraude, ne prenait pas de vacances. Quand on ne prend pas de vacances pour respirer, votre vie est envahie, débordée, et vous faites des bêtises"… On a rarement entendu l'ancien Premier ministre autant défendre la limitation du temps de travail.
Bien entendu Ségolène Royal ne pouvait rester muette sur un sujet aussi grave. En effet, l'ancienne candidate PS à la présidentielle désigne le vrai coupable : "il faut arrêter avec toutes ces taxes nouvelles, il faut que M. Sarkozy, Monsieur taxes, arrête avec tout cela, baisse la TVA, rende l'argent de la Société générale aux petits et aux moyens épargnants qui paient pour les gros. Ca suffit, ce règne de l'argent fou d'un côté et la diminution du pouvoir d'achat de l'autre". On sait que le président de la République aime l'argent, mais de là à sous-entendre qu'il détient les 7 milliards de pertes totales de la Société Générale c'est sans doute un poil exagéré, voire démagogique…
Après de tels éclairages, on attend avec impatience les lumières du génie (autoproclamé) Jacques Attali, qui a certainement quelques très bonnes solutions à proposer pour mettre fin à cette crise...