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Voici le temps venu
Où les tyrans se trouvent sur sièges éjectables
*
Que les morts vivent en nos âmes ardentes
Que leur sacrifice ne soit pas vain
Que leur esprit brille pour longtemps
Au ciel de nos consciences encore ensommeillées
*
Qu’un désert vibre de voix ardentes
Excédées de vivre sous le joug des discours creux
C’est un signe que ce temps est compté
*
Il n’est plus d’heure pour thésauriser vos deniers
La vague qui se lève est baume accordé
A ceux qui aiment et espèrent
.
Nul n’ignore que vous saurez encore
Verrouiller quelque couvercle sur les désirs si longtemps refoulés
.
Rien ne sera cependant tel que vous l’aurez imposé
.
La lumière qui brille en Méditerranée
Eut ses prémices aux confins de toute terre habitée
Une lave coule qui réchauffe nos veines
Chacun sait qu'il n'est rien de pire qu’un volcan endormi
Chacun sent bien le léger tremblement qui précède l’explosion
*
Il est l’heure
Debout nous avons
A apprendre à vivre sans domination
.
Les esclaves d’hier n’ont pas à devenir maîtres
Chacun a sa parole à donner
Pour que vienne l’espérance
Manosque, 21 février 2011
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