L’enquête porte sur toutes les formes de violence (verbales, physiques, sexuelles, via Internet…), mais l’une d’elles est au cœur des préoccupations : le harcèlement entre élèves (lire notre reportage). « C’est le phénomène majeur de la violence à l’école. Ce qui est important, ce n’est pas le fait divers ultraviolent qui fait la une des médias mais cette violence quotidienne bien plus répandue et difficile à cerner », estime Eric Debarbieux. C’est aussi ce qu’observe Jean-Pierre Bellon, professeur de philosophie, qui a consacré un ouvrage à ce sujet (lire interview). « Le harcèlement ne doit pas être considéré comme un acte de jeunesse, anodin, explique-t-il. Des études ont prouvé que des enfants harceleurs pouvaient continuer à harceler à l’âge adulte, au travail ou dans leur couple. »
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