En cas d’accident nucléaire grave, à l’instar de celui que vit actuellement le Japon, des particules radioactives sont libérées dans l’atmosphère. Très fines, celles-ci sont transportées dans l’air par de minuscules gouttelettes d’eau qui forment un nuage radioactif. Comme un nuage de vapeur ou de poussière, il se déplace en fonction des conditions météorologiques, notamment du vent et de la pluie. À terme, le vent disperse ces particules dans l’atmosphère. Mais la pluie les infiltre dans le sol ou les répand dans la mer, provoquant ainsi une contamination des végétaux - notamment des récoltes -, de l’eau potable, de la flore et de la faune marines, ainsi que de toute la chaîne alimentaire.
Il existe peu de traitement contre des contaminations liées à l’ingestion d’éléments radioactifs par l’homme. Des pastilles d’iode permettent d’éviter les cancers de la thyroïde. Elles doivent être absorbées le plus tôt possible, ou même avant qu'une exposition ait lieu. Elles saturent la glande en iode "sain" afin que l’iode radioactif ne puisse pas être assimilé.
Une molécule appelée "bleu de Prusse" peut se révéler efficace contre une contamination au césium. Elle évite que la particule radioactive se fixe sur les intestins.
En cas de nuage radioactif, il est recommandé de ne pas sortir, d’éteindre les radiateurs et les climatisations, de calfeutrer les portes et les fenêtres pour éviter que les particules n’entrent dans la pièce.
En outre, le port d’un masque recouvrant la bouche et le nez minimise l’inhalation de particules radioactives.