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La règle d’or suprême, c’est la souveraineté populaire !
Publié le 21 mars 2011 par Lecriducontribuable
La règle d’or suprême, c’est la souveraineté populaire !Le mercredi 16 mars, François Fillon a présenté en Conseil des ministres le projet de loi de réforme constitutionnelle qui vise à doter la France de nouvelles règles de gouvernance de ses finances publiques. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une «règle d’or», qui fixerait dans la Constitution le principe simple de l’équilibre des comptes publics, c’est à dire de l’interdiction des déficits, comme l’a fait l’Allemagne. La France préfère, en effet, se doter d’une nouvelle usine à gaz, à base de lois-cadre, laissant au Conseil constitutionnel le soin de censurer une loi de finance qui ne respecterait pas le programme de stabilité auparavant envoyé par le gouvernement français à la Commission de Bruxelles.N’essayez pas de comprendre : cette réforme, compte tenu de l’opposition du Parti socialiste, n’a strictement aucune chance d’être mise en place avant 2012 !…Par contre, si le gouvernement ne dispose pas d’une majorité pour faire passer sa réformette, il doit savoir qu’il dispose dans le pays d’une très large majorité, pour faire en sorte que soient soumis au vote des Français des réformes importantes, non seulement sur la gestion des finances publiques mais aussi sur tout sujet de société.Cela s’appelle la démocratie directe. Elle est aussi bien au service du législateur que des citoyens. Son principe a été posé par la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Article VI : «la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation».Aujourd’hui la démocratie dite représentative est à bout se souffle. Seule la démocratie directe peut permettre de remettre ce pays d’aplomb.Le mercredi 16 mars, François Fillon a présenté en Conseil des ministres le projet de loi de réforme constitutionnelle qui vise à doter la France de nouvelles règles de gouvernance de ses finances publiques. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une «règle d’or», qui fixerait dans la Constitution le principe simple de l’équilibre des comptes publics, c’est à dire de l’interdiction des déficits, comme l’a fait l’Allemagne. La France préfère, en effet, se doter d’une nouvelle usine à gaz, à base de lois-cadre, laissant au Conseil constitutionnel le soin de censurer une loi de finance qui ne respecterait pas le programme de stabilité auparavant envoyé par le gouvernement français à la Commission de Bruxelles.N’essayez pas de comprendre : cette réforme, compte tenu de l’opposition du Parti socialiste, n’a strictement aucune chance d’être mise en place avant 2012 !…Par contre, si le gouvernement ne dispose pas d’une majorité pour faire passer sa réformette, il doit savoir qu’il dispose dans le pays d’une très large majorité, pour faire en sorte que soient soumis au vote des Français des réformes importantes, non seulement sur la gestion des finances publiques mais aussi sur tout sujet de société.Cela s’appelle la démocratie directe. Elle est aussi bien au service du législateur que des citoyens. Son principe a été posé par la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Article VI : «la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs représentants, à sa formation».Aujourd’hui la démocratie dite représentative est à bout se souffle. Seule la démocratie directe peut permettre de remettre ce pays d’aplomb.Alain Dumait