- Pour innover et donc être compétitive, une entreprise doit prendre des risques ;
- Comment la France peut-elle valoriser la culture du risque et de l’échec à l’instar des pays anglo-saxons ?
Les deux principaux freins à la culture du risque sont l’enseignement et le système bancaire.
- 59 % des chefs d’entreprises interrogés estiment qu’il faut inciter les établissements prêteurs et de capital-risque à davantage d’audace
- et 49 % qu’il faut enseigner cette culture de l’échec.
L’éducation est ainsi largement mise en cause : l’éducation des jeunes, bien sûr, mais aussi des fonctionnaires, du public, des banquiers…
Les sondés considèrent qu’enseigner le plus tôt possible la culture d’entreprendre , pourrait limiter le jugement péjoratif et définitif qui est porté sur l’échec.
Les entrepreneurs préfèrent d’ailleurs parler de la culture du risque plutôt que de l’échec. Le risque doit, pour eux, être aussi synonyme de valorisation et de rémunération.
Ils estiment enfin qu’il faut davantage valoriser le succès à l’instar des pays anglo-saxons et faire de l’échec une expérience enrichissante et non une faute indélébile, inscrite pour des années dans les fichiers qui font référence.
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