Il m’a fallu une semaine de lecture (entrecoupée par d’autres) pour venir à bout de ce livre. J’ai parfois été tentée d’arrêter définitivement ma lecture tant certains passages m’ont semblé longs, bavards, avec trop de dialogues.
Je suis finalement très heureuse de l’avoir lu jusqu’au bout et de l’avoir terminé. On retrouve le même héros que pour les deux livres précédents : Robert Langdon, exemple même de l’enquêteur cultivé et intelligent, scientifique de talent, bon ami, bon citoyen, humaniste courageux, tenace mais impossible de dire plus . Est-il chaleureux, sympathique ? A-t-il des défauts terribles que l’on finit par apprécier ? Pas d’histoire d’amour dans ce gros récit. Il s’agit d’une enquête et d’une quête et c’est là qu’il faut s’accrocher car ce n’est rien moins que simple. Toute découverte en cache une autre. Les mystères en détiennent toujours de nouveaux. J’en ressors avec en tête une foule d’images de couloirs obscurs, longs, très longs et dangereux, des couloirs qui se prolongent, qui montent, qui descendent, qui tournent et retournent, qui détiennent des portes secrètes pleines d’objets symboliques . Le mystère et le danger y rôdent, terrifiants.Ce livre, c’est aussi une grande promenade dans Washington sur la trace des pères fondateurs et des architectes qui ont dressé les plans et qui ont dessiné les bâtiments majeurs de la jeune nation : Franklin, Newton, Robert Boyle…Pour apprécier ce roman il faut aimer les jeux de piste, les chasses aux trésors à travers les lieux célèbres. La récompense est au bout : une révélation.
Je suis contente de l'avoir lu et le recommande aux aventuriers de corps et d'esprit. “L’important n’est pas la mort mais le chemin.”« Pluribus unum »« Laus Dio » Phrase mise en exergue :
Le symbole perdu / Dan Brown. Roman traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert et Alexabdre Boldrine. Livre de Poche, JC Lattès, 2011. 725 pages