À la fanée des jours, comme si le temps
soudain
se retirait de nous
sur la pointe des blés,
comme si l’effritement des astres
ou l’infinie saignée
des crépuscules,
quelque chose s’éloigne, qui n’est pas le
destin.
Peut-être le vent
Sans ailes ni cadastres ;
l’espoir, la pluie rouillée par les hivers.
Quelque chose s’éloigne,
qui n’a pas de dessein.
Serait-ce donc nous-mêmes hors de
nous-mêmes ?
Gilles Baudry