Suivi des 30 patients ayant une IRM diagnostiquant une SEP mais pas de symptômes cliniques
Lebrun C, Bensa C, Debouverie M, De Seze J, Wiertlievski S, Brochet B, Clavelou P, Brassat D, Labauge P, Roullet E; CFSEP. CHU de Nice, France.Le concept d'une période pléclinique de la sclérose en plaque (SEP) est maintenant bien reconnu et, grâce à la mise en oeuvre facile d'IRM performantes, on diagnostique fréquemment des lésions (T2) cérébrales silencieuses.
Quoi qu'il en soit, il est beaucoup plus rare que ces lésions remplissent les critères diagnostiques de scléroe en plaques de Barkhof-Tintoré.
Voici le rapport d'une étude descriptive retrospective de la clinique et du suivi IRM sur 5 ans de 30 patients ayant des lésions démyélinisantes subcliniques remplissant les critères diagnostiques avec un examen neurologique normal.
Leur première IRM cérébrale faisait suite des événement médicaux très variés (maux de tête, migraines avec ou sans aura, traumatismes crâniens, dépression, dysménorrhée, épilepsie, modifications cognitives.
La seconde IRM eut lieu 6 mois plus tard:
- 23 des patients présentaient alors une dissémination temporelle et spatiale des lésions dont 8 avec des lésions réhaussées au produit de contraste.(gadolinium)
- 11 patients présentaient des symptômes cliniques (névrite optique, atteintes su tronc cérébral, symptômes sensitifs, détérioration cognitive).
8 aaient déjà des critères de disséminations temporelle et spatiale avant l'événement clinique.
Entre la première IRM et l'apparition d'un syndrome isolé clinique (CIS), s'est passé environ 2,3 ans.
A notre connaissance, c'est la première fois qu'on suit précliniquement une cohorte de patients.
Le premier traitement devrait être discuté en raison de la valeur prophétique sur la conversion clinique de la charge lésionnelle vue à l'IRM.
comme d'habitude, traduction approximative...PMID: 18202208 [PubMed - in process]