Se restaurer pour bien bibliophiler... Je vous confirme qu'un dîner de bibliophiles se tiendra bien le vendredi 29 avril à Paris, pendant le Salon du Grand Palais. J'ai calé cette date pour permettre aux provinciaux de rejoindre la capitale s'ils le souhaitent. Je serai en ce qui me concerne à Paris dès la veille, pour l'ouverture du Salon, et je serai donc également disponible pour un déjeuner le vendredi si cela vous tente. L'idée est comme d'habitude de se rassembler sur les marches du Grand Palais pour aller rejoindre une brasserie proche. Plusieurs d'entre vous , et des nouveaux venus, ce qui fait très plaisir, m'ont déjà confirmé leur venue. Pour les habitués, j'enverrai une invitation par email. Si vous voulez rejoindre cette joyeuse compagnie contactez-moi (blog.bibliophile@gmail.com). J'hésite à proposer à chacun de venir avec un ouvrage, ce que nous avions fait les dernières fois, mais si vous avez une question qui vous turlupine depuis un moment, c'est la meilleure façon de la soumettre à la sagacité des autres convives. Je rappelle une nouvelle fois, et ceux qui sont déjà venus peuvent en témoigner, que c'est un moment d'une grande simplicité, ouvert à toutes les bibliophilies. Au niveau des coûts, j'essaie de ne pas dépasser 25 euros par personne, ce qui est une gageure dans ce quartier de Paris. Restaurer ou ne pas restaurer? Question terrible, je ne me la pose plus, ayant décidé une bonne fois pour toutes de ne plus acheter d'ouvrages nécessitant ce type de travail. Mais d'autres lecteurs du blog ne sont pas du même avis (et c'est bien leur droit) et sollicitent votre opinion.
Ainsi, pour cet ouvrage, un fidèle lecteur du blog s'interroge: faut-il faire restaurer? Je dirais que oui, même s'il m'en coûte... notamment pour la devise au dos, et vous?
En réalité, je crois que plus/mieux je connais les livres, moins le libraire devient pour moi un guide, et plus il devient une relation amicale. Au final, mes achats se sont reportés vers les grandes manifestations (où j'achète aux libraires, mais dans des circonstances, qui me semblent particulières) et vers les ventes aux enchères (plaisir de la chasse ou de la compétition?). J'ai l'impression que cette relation devient moins importante au fil que mes connaissances et mes compétences s'aiguisent... et que ma bibliothèque documentaire se développe (et elle devient conséquente...), c'est-à-dire que je ne suis pas toujours prêt à payer deux fois le prix pour avoir une longue fiche en plus. Ce serait le 2ème stade de cette relation (1er stade = entrée en bibliophilie cornaquée par le libraire).
J'écris ces lignes, et dans le même temps, j'ai l'impression qu'une 3ème phase s'amorce: mes activités professionnelles deviennent plus prenantes, j'ai de moins en moins de temps à consacrer aux ventes (je lis toujours les catalogues de vente, mais je me surprends à oublier les dates des ventes, ce qui ne m'arrivait jamais avant...), mes ressources financières s'accroissent, mon exigence également et j'ai le sentiment diffus que cela augure un retour vers mes amis les libraires. Nulle envie de polémiquer de ma part, je reconnais et j'ai toujours reconnu la place centrale des libraires dans l'univers du livre, je vous livre simplement des réflexions matinales, rasoir en main. Et j'ai bien conscience que ma bibliophilie (blog, NRLA, et autres), n'est pas classique. La Nouvelle Revue des Livres Anciens a besoin de vous. Nous sommes à une période charnière qui correspond à la fin d'un cycle: le quatrième numéro à été livré, et c'est donc une phase de réabonnement, toujours délicate pour un projet aussi délicat et fragile que le notre. Si vous ne vous êtes pas encore réabonné, c'est vraiment le moment, si vous ne vous êtres pas encore abonné, c'est encore plus le moment.
Cela ne coûte que 42 euros pour la France. Vous me direz que c'est beaucoup (vraiment, vous oseriez?), mais quel livre de bibliophilie peut-on sérieusement s'offrir à ce prix, et surtout cela ne fait que 25 centimes la page (je fais mon épicier), alors que chaque page vous offrira quelques minutes de bonheur. Mon calcul est trivial, mais il est destiné à vous démontrer que le rapport qualité-prix est je le crois, excellent. De toutes façons, nous ne pouvons pas faire moins cher, puisque comme je l'ai dit à certains d'entre vous, Jean-Paul et moi perdons de l'argent dans cette aventure. Bref, abonnez, réabonnez-vous! Et tiens, je suggère le boycott pur et simple des libraires non abonnés, ça va provoquer un mini-krach! :) :)En feuilletant un ouvrage, je suis une nouvelle fois tombé sur la marque des Cents Bibliophiles, que voici. Je ne me lasse pas de la contempler. Il faudrait ressusciter cette association!
Les Cent Bibliophiles
Enfin, je vous rappelle que vous pouvez toujours recevoir gratuitement par email les catalogues et les listes des libraires amis du Blog du Bibliophile, il vous suffit d'adresser un email à l'adresse catalogues.bibliophile@gmail.com. H