de Jean Markale
J'ai lu (1998)
Editions Pygmalion 1992
316 pages
Légendes, France
Résumé
Au commencement était le Graal, coupe d'émeraude dans laquelle joseph d'Arimathie recueillit le sang du Christ sur la croix.
Son fils, Alain, la cacha dans l'île d'Avalon, terre mythique et mystérieuse qui se dérobait à tous. Pendant plusieurs siècles, en effet, personne ne sut en découvrir le chemin... Vint alors
Merlin. Fils du démon et d'une mortelle, mais divinement inspiré, Merlin l'Enchanteur va œuvrer dans l'ombre et présider aux destinées d'Arthur, l'élu, celui que Dieu a choisi pour répandre
Justice et paix à travers le monde.
Auparavant, ce dernier doit sortir vainqueur d'une épreuve : arracher de son socle l'épée magique, Excalibur ! Ainsi débute la merveilleuse épopée du roi Arthur et de ses compagnons, les
chevaliers de la Table Ronde. Une aventure exaltante, puisée aux sources de la tradition européenne, mêlant histoire et mythologie, et dont l'ultime ressort reste la quête du Graal.
Mon avis : pas encore lu
L'auteur
Jean Markale, de son vrai nom Jean Bertrand (23 mai 1928 à Paris - 23 novembre 2008 à Auray est un écrivain, poète, conteur et conférencier français.
Dans son enfance, sa grand-mère bretonne l'initie aux contes et légendes locales et suscite ainsi une véritable passion pour la culture bretonne. Il commence sa carrière comme professeur de
lettres à Paris. Il enseigne notamment dans les années 1970 à l'école Massillon, quai des Célestins, dans le IVe arrondissement de Paris. Érudit en littérature médiévale, il captive ses élèves à
travers les récits de Chrétien de Troyes et conte tous les mystères de Brocéliande. En parallèle, il entreprend d'étudier et de raconter le cycle arthurien et, au fil du temps, il se spécialise
dans l'histoire et les littératures celtiques. Ayant quitté l'enseignement, il se consacre entièrement à son œuvre.
Il a publié de nombreux livres sur la civilisation celtique. En particulier, il s'est intéressé à la place de la femme dans le monde celte et le cycle du Graal. Ses premiers ouvrages étaient
principalement destinés à un public d'érudits. Il a par la suite vulgarisé son approche afin de permettre à d'autres personnes de se familiariser avec son sujet.
Il prendra parfois une position différente de celle du monde académique sur certaines questions historiques. Par exemple son opinion sur le sujet de la localisation d'Alésia dans Vercingétorix
:
« L'Alésia de César et de Vercingétorix est-elle Alise-Sainte-Reine ou Alaise ? La thèse favorable à Alise-Sainte-Reine n'est appuyée sur aucune preuve absolue. La thèse favorable à Alaise
contient des éléments intéressants, surtout dans le cadre d'une réflexion générale sur les mouvements respectifs de César et de Vercingétorix. »