Parce qu'il ne sera pas possible de supprimer du jour au lendemain toutes les centrales nucléaires
Les médias pointent depuis quelques jour le doigt sur la catastrophe et Japon, et les risques engendrés par cette énergie phénoménale produite par le nucléaires. On semble découvrir aujourd'hui, 25 ans après Tchernobyl, que le nucléaire n'est pas totalement sans risque. Certains en appellent déjà à la suppression de toutes les centrales nucléaires. Un vœux pieux, mais qui est fort peu réaliste dans un pays ou les 3/4 de l'énergie produite est nucléaire. Cela va demander un changement radical des comportements.
Il ne sera en effet pas possible de remplacer l'énergie produite par les centrales nucléaires par de l'énergie renouvelable. Les centrales thermiques, immédiatement polluantes et responsables elles aussi de certaines catastrophes, ont de beaux jours devant elles. Car, quand les éoliennes ne tournent pas et quand il n'y a pas de soleil, c'est l'une des rare solution restante. Pour remplacer une centrale nucléaire, il faut des milliers d'éoliennes, et des centaines d'hectares de panneaux solaires. J'habite dans une région où les éoliennes ont poussé comme des petits pains ces dernières années, et je peux vous dire que cela commence à peser lourd dans le paysage. Il n'y a plus moyen d'admirer un panorama sans voir quelque part des pales en train de tourner. Sans compter les oppositions aux différents projets de fermes éolienne qui existent, comme ceux au large de na Normandie (Le Treport et au Mont St Michel). Sans compter leur impact sur l'environnement, pour les oiseaux et les animaux marins.
Alors, plutôt que de prôner la suppression rapide et totale des centrales nucléaires, peut être faudrait-il prévoir une feuille de route pour, certes, développer les énergies renouvelables, mais surtout faire des économies d'énergie. Alors, peut être pourrait-on songer alors, comme pour les fonctionnaires, au non remplacement d'un réacteur nucléaire sur deux.