J’ai eu l’occasion de faire un peu de photos de rue avec mon Olympus 35 SP (rangefinder argentique) et je commence à m’y habituer. La prise en main n’est pas aisée au début, mais se prête plutôt bien à la street photography.
En sortant, je règle la vitesse et l’ouverture en fonction de la lumière. J’essaye de rester entre f/5.6 et f/11 pour avoir une bonne profondeur de champs. Comme la mise au point est manuelle, il vaut mieux avoir le moins de réglages à faire et ainsi se concentrer sur ce qui se passe dans le viseur.
L’aspect moins imposant et plus léger de l’appareil permet de ne pas se faire trop remarquer, ou au moins de ne pas trop attirer l’attention et ça ça change beaucoup par rapport au reflex numérique. En général je n’aime pas avoir mon appareil autour du coup, mais avec l’Olympus ça ne me dérange pas vraiment.
La plus grande difficulté reste donc dans la mise au point. L’image est toujours nette dans le viseur et la mise au point se fait en superposant un carré jaune au centre de l’écran avec le reste de l’image (mise au point télémétrique). Ce carré jaune est soit trop à gauche soit trop à droite en fonction de la distance de mise au point comme le montre ce dessin sur Wikipedia.
L’argentique en général se prête bien à la photo de rue. Les images sont bien contrastées et portent une certaine émotion difficile à reproduire avec un numérique. Et bien évidemment, aucune retouche n’est nécessaire.
Olympus 35 SP – Ferrania Solaris 200 FG Plus. Shanghai, mars 2001.
– Woods