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A l'Aube de l'Odyssée , OTAN en emporte le vent.

Publié le 20 mars 2011 par Richard Kirsch

Aube de l'Odyssée . A première vue , ça ressemblerait à une belle histoire mythologie comme on les apprend à l'école, avec ses héros valeureux, ses voyages , ses batailles chevaleresques , ses retours au bercail au côté des épouses impatientes et inquiètes. Mais pas du tout .sarko kadaf.jpg L'Aube de l'Odyssée , c'est le grand déballage militaire international. Objectif annoncé : soulager le peuple libyen de l'agression barbare de Kadhafi  et le libérer de quarante ans de dictature. Après "Tempête du désert"  voici  donc L'Aube de l'Odyssée avec à peu près les mêmes forces en présence, si ce n'est la ligue arabe en plus. Ce retour de la coalition, très style "OTAN en emporte le vent" va donc tenter de détruire l'arsenal libyien en un temps record. Des armes, rappelons-le vendues par notamment les Américains et les Français. Les Russes et les Chinois n'étant pas d'accord sur le fond se privent de jouer en live ce Call of Duty  plus vrai que vrai. Pas question d'aller casser du MIG 21 libyen, du bon matos merde ! Les Français sont pour une fois sur le coup et même à l'initiative de cette bataille . Général en chef : Nicolas Sarkozy. "Vas-y mon amoureux , fous lui la pâtée !" lui aurait dit la sémillante et fluette Carlounette toute excitée dans un frétillement d'ovaire incontrôlé. kadhafi.jpgLa France va pouvoir dépoussièrer ses jouets et faire aussi un peu de pub sur le matos dernier cri .

C'est quoi ce souk   ? un meeting aérien ??

C'est le moment où jamais de vendre des avions de chasse Rafale sur ce grand salon providentiel. La Navale va tenter de positionner le porte-avions Charles De Gaulle au large des côtes libyennes. Pourvu qu'il ne tombe pas en rade avant l'arrivée ! Englué dans des petites histoires merdiques de politique intérieure, Sarkozy s'est propulsé d'un bond sur le devant de la scène internationale. Chapeau. Du grand art et un joli réflexe à saluer , et ce à un an des élections présidentielles. Du coup , c'est le silence radio du côté de la rue Solférino. Hollande, Aubry, Royal : scotchés ! La grève des enseignants ? Un pet de lapin sur une toile cirée. Il y a encore une semaine notre président était prêt à s'envoler au Japon pour.. pour euh.. ah oui pour soutenir, le peuple nippon, sur place . Comme ils s'en tapent les Japs, 16000 morts suite au tremblement de terre, tsunami, ménace nucléraire ! Non !  Mieux vaut une bonne guerre pour remonter dans les sondages. 2011 l'Odyssée de Sarko, une autre bien belle histoire en train de s'écrire.


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LES COMMENTAIRES (1)

Par Jubarachid
posté le 11 avril à 18:26
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Autant en emporte le vent Faudrait-il être ? Quand on est rien pour soi. Plus tôt mourir que vivre vaincu. Entendu dire que le cygne chante une fois, Au prés des dieux s'élance convaincu ...De renaître digne et fier de sa foi. Sobre par orgueil que mendier un écu. Quant au voeu final souvent que parfois: Pas plus hardi qu'un aveugle ou un roi déchu.

ô Khamsin de mes sud ensoleillés, Sous tes rages en tornades je reste muet, Un autre visage immerge paisible et adoré. Freles sont-ils mes grains dorés? Quand leur abondance sur des galbes rayés Ensorcelle l'âme de ces princes honorés, Que des saints chantent l'homme, étayé A des racines en dattier fable à des sables remués. Fablier en verve et des médailles arborées.

ô soleil de mes cieux fan de mes lieux, Tu me chauffes à blanc de ta jalousie, Dès les premières heures du jour, curieux, Délavant mes aubes douces. Furieux ? Caresse de tes yeux un dieu en sosie. De tes rayons des mirages en jacuzzis, Des illusions en casinos somptueux, Un rêve flou, au bout, un cauchemar odieux.

Mes hibernés dansent sur ma chaleur, Eveillés par une obstination infantile, Caressent ma solitude sans peur, S'arrogent et veillent mon asile, Vipères en vers et scorpions agiles.

Tout s'hérite : le trône, le mot! la raison ! J'en use à ma guise, en casino j'étale mon art, Quant à ce qui reste, c'est aux dames en pâmoison, En fleurs à mes pieds brandissant mon étendard.

Etranger ! Absurde ta requête ! Une souris ? Ravage ta récolte et sème la terreur ! S'esclaffe une foule assujettie d'un air ahuri. Furibarde ta plainte, plaisantin laboureur. Quand, d'un geste de main un roi abruti Ramène le silence; Plier l'échine est de rigueur; Acquiesce de vive voix et accuse le rongeur, Mangeur du collier de la reine selon son mufti, Tout le monde s'écria : elle le fait monseigneur .

C'est dans l'infini des jeux, enjeu de mes blasphèmes, C'est dans art-circule que naissent ces dilemmes, Je ne sais plus dormir arborant ces thèmes, Fuyant le pire, abandonnant l'empire des morphèmes.

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