Cet après midi, je suis sorti pour voir le Salon du Livre 2011. Mais, en regardant trop de monde à l'entrée, j'y ai renoncé. Au lieu de cela, j'ai décidé de faire une promenade. Dans une petite librairie, j'ai trouvé les images du Japon dans les couvertures des hebdomadaires, y compris Le Point, L'Express, et Le Nouvel Observateur, tout naturellement.
Dans son essai, Jean-Claude Guillebaud, Le Nouvel Observateur, a souligné que la cohésion sociale était à la base du « calme » collectif impressionnant du Japon et qu'elle garantissait le dynamisme d'un pays et la vraie source d'énergie d'une communauté humaine. En examinant la situation en France, en revanche, il conclue que la cohésion sociale ou le « moral » d'un pays n'existe pas. Il y a deux facteurs. L'un est qu'il n'y a pas de sentiment de justice et qu'une augmentation indécente des inégalités devient invalidante en démobilisant le corps social. Le seconde facteur est la présence d'élites largement disqualifiées. Leur goinfrerie pathologique et le dédain envers des classes « populaires » érode ce qu'il reste de civisme dans une société. Il finit son essai par « La vieille Europe en est là. Si loin du Japon... ».