Posted on by Raymond Viger
Le train sur le toit du monde() - Le train qui fait la liaison entre Golmud, dans la province chinoise du Qinghai, et Lhassa, capitale du Tibet, n'en a pas l'air, mais il représente un exploit technologique. Sur une partie de ses 1142 kilomètres, c'est la voie ferrée la plus élevée du monde - soit le plateau du Tibet, à plus de 4000 mètres d'altitude. Et pour en arriver là, il lui a fallu traverser quatre chaînes de montagne et quatre grands fleuves. Mais en contrepartie, un an après son inauguration, il demeure au centre d'une controverse environnementale: la présence d'un chemin de fer accélérera l'exploitation des ressources naturelles de la région, relativement épargnée jusqu'ici en raison de son éloignement; une partie du parcours traverse un sol gelé en permanence (permafrost), que les ingénieurs ont tenté de préserver avec des solutions innovatrices, mais dont on ne saura pas avant des années si elles ont été probantes; par ailleurs, un réchauffement de plus de 2 degrés dans les prochaines décennies pourrait bouleverser tous leurs calculs.
Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.
Merci de votre soutien.
Poésie urbaine. Jours de Nuit. Roberto Mayer. 11,95$
Entre en mon univers, infiniment petit. Que se libère ta galaxie. Entre, là, tu es ton enfer, ton paradis. Ton repère y est enfoui. Entre, il ne manque que toi en ces mots. En ces vers dont j'aime me croire l'auteur.
Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.
Filed under: Agence Science-Presse, Environnement, Technologie Tagué: | Chine, Environnement, lhassa, qinghai, réchauffement, tibet, train, voie ferrée