Sophia : des premiers résultats satisfaisants (8/10)

Alors que l’hospitalisation constitue la véritable pierre angulaire du secteur médical Français et c’est la raison pour laquelle les mutuelles santé ainsi que l’Assurance Maladie prennent cette problématique très au sérieux. Dans cette optique, l’Assurance Maladie a mis en place un dispositif destiné à la facilitation de l’accès aux soins hospitaliers. En outre, les mutuelles santé ont un rôle particulièrement important en matière d’hospitalisation puisque leurs remboursements permettent l’amélioration de la qualité de vie à l’hôpital. Ainsi, les mutuelles santé accordent des remboursements qui permettent non seulement d’envisager l’hospitalisation de manière plus sereine mais également des bonifications quotidiennes très appréciables.

En revanche, l’évolution des dépenses hospitalières apparaît légèrement moins dynamique chez les adhérents sophia que chez les patients du groupe témoin. En comparant après ajustement, l’évolution des dépenses hospitalières dans les deux groupes à T1 et T0, on observe en effet une diminution de l’évolution des coûts hospitaliers dans la population sophia par rapport au groupe témoin qui va de 40 € à 130 € par an par patient selon la méthode d’ajustement retenue. Les gains observés se traduisent par une diminution de l’évolution à la hausse des dépenses hospitalières. Ils varient cependant selon les méthodes d’ajustement et de calcul utilisées. En résumé, les premiers résultats de l’évaluation médico-économique sur les soins ambulatoires et sur les soins hospitaliers montrent une évolution positive des indicateurs de suivi, tant en terme de recours aux soins que d’évolution de l’état de santé. Ils restent limités et observés sur un temps très court mais on peut y voir un premier « effet sophia » positif sur le suivi des recommandations chez les adhérents au service. Il faut cependant rester attentif à l’évolution dans la durée de ces indicateurs. Cette évaluation porte en effet sur la première année de mise en oeuvre opérationnelle effective du programme, soit un temps d’étude relativement court dans le domaine de la prise en charge des malades chroniques. L’évaluation médico-économique va donc se poursuivre dans la durée pour mesurer les effets à plus long terme.