"Je me rappelle très bien de ma visite en Colombie avec ma fille et mon mari, lorsque le plan Colombia venait juste de commencer," témoigne Mme Clinton. "C'était un pays terrorisé par les trafiquants et les guerillas qui contrôlaient des régions entières et qui pouvaient bloquer une ville entière. Tous les observateurs étrangers affirmaient que la Colombie n'avait plus aucune notion étatique. 10 ans plus tard, je reviens dans ce pays en tant que secrétaire d'état. Et cette fois-ci, je peux me promener sans problème dans les rues de Bogota. J'ai même visité une boulangerie qui appartient à un ancien membre des FARC! Laissez-moi vous dire que ce n'est pas tous les jours qu'on va chercher son pain chez un ancien terroriste!"
La sécrétaire d'état a aussi mise en avant "l'extraordinaire travail du président Santos sur les droits de l'homme en Colombie", un point sur lequel l'ancien président Uribe fut fortement critiqué. Hillary Clinton s'est, par contre, abstenu d'évoquer l'accord de libre-échange signé par Washington et Bogota en 2006, mais que Barack Obama évite de soumettre au vote du congrès américain pour d'obscures raisons...