NELSON WYATT
Publié:18 mars 2011 14:44
Mis à jour:18 mars 2011 14:52
MONTRÉAL - Le réalisateur Mark Daniels ne s'attendait pas à tomber sur des récits de guerre poignants en lisant des bandes dessinées.
Mais comme il l'a découvert, un nombre croissant de bédéistes provenant des quatre coins du monde offrent, dans leurs bouquins, des points de vue inédits sur la réalité des pays qui sont déchirés par les conflits.
Dans son documentaire «La BD s'en va-t-en-guerre», qui sera projeté ce week-end au Festival international du film sur l'art (FIFA) de Montréal, Mark Daniels montre comment les bédéistes ont réussi à créer des récits qui relatent une tragédie collective, mais de façon très personnelle.
Marjane Satrapi («Persepolis») et Art Spiegelman («Maus») sont sans doute les figures les plus connues de ce genre littéraire.
Mais le cinéaste américain, maintenant basé à Paris, a découvert cette facette du 9e art grâce au bouquin de l'un des pionniers de la bande dessinée journalistique guerrière, Joe Sacco.
Après avoir bouclé le tournage du documentaire «Enemy Images» (2006), un film qui s'interrogeait sur la couverture télévisée du conflit en Irak, Mark Daniels s'était plongé dans cette bande dessinée, qu'un ami lui avait suggéré.
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