Lampe de la semaine : Papela par Meirav Barzilay

Je ne sais pas pourquoi, mais force est de constater que certains pays se distinguent plus que d’autres en matière de design lumière. La Corée (du Sud) et Israël reviennent ainsi de façon inversement proportionnelle à la taille du pays, les designers de ce dernier pays s’adjugeant même un nombre considérable du trophée envié mondialement de « Lampe de la semaine ». Ce doit être l’effet « Eurovision ».

Bingo donc, retour en Israël pour Papela, lampe dessinée par Meirav Barzilay. Pourquoi cette lampe me direz-vous ? Pour son coté frais et joyeux, et sa façon de désacraliser le design en lui ôtant son statut d’objet précieux, tout en faisant participer l’utilisateur à l’évolution de la forme (dans un cadre bien délimité, il s’entend).

Papela n’est pas vraiment en papier, mais en Tyvek, fabriqué par DuRang de Nevers (je n’ai pas la mémoire des noms mais je crois bien que c’est ça, un salut à cette sympathique entreprise familiale des bords du Delaware) une fibre indéchirable dont on fait les enveloppes. Ça me donne envie de vous raconter une anecdote qui ne vous intéressera pas : le matériau est devenu banal aujourd’hui, mais lorsque les enveloppes Tyvek sont apparus, nous les avions mises à l’épreuve avec mon frère. Nous tirions comme des dingues, sans arriver à rien d’autre que de froisser cet objet, qui nous humilia totalement. Bref, tout ça pour dire que la solidité de ce matériau, c’est pas du pipeau.

Via Muuuz – ce n’est pas la première fois qu’il nous présente ce genre de projet ou l’appropriation passe par un brin de dégradation. Merci, Muuuz, surtout ne change rien !