Vous voulez le fond ma pensée ? C'est pas glorieux cette histoire de Libye. Pas glorieux du tout, et enfin, j'ai la désagréable impression que les dirigeants français en premier lieu, mais aussi les Anglais et les Américains se font un kiff.
Pensez-donc, les occasions de décider d'une guerre sont pas nombreuses au cours d'un mandat, alors, il s'agit de ne pas les manquer. Bamm, une bonne monter d'adrénaline. On se met autour de la table, avec les plus puissants dirigeants du monde. On bombe le torse et là .... les corps caverneux se redressent et boum on lance les mirages.
Ha oui, c'est bon ça. Un kiff total.
Bon passez l'orgasme, au petit matin on se réveille et on se dit, merde, j'ai fait une connerie ? Bah, on invoque la place de la France dans l'histoire, on cite ses alliés de la cohalition et le mandat que l'ONU nous a confié (heuh, l'ONU, c'est nous, bon, donc on est peinard), et on explique qu'on a des pays arabes avec nous, qu'on oublie de citer. On ne la cite pas parce qu'en fait, de fait, il n'y aurait que le Bahrein, alors, c'est sur c'est léger. Bref, on se raconte une belle histoire. Le fond de l'affaire étant, je le crois qu'on réussi à se convaincre de se bon droit à jouir parce qu'on s'est un peu râté sur l'Egypte, sur la Tunisie, alors faut y aller nom de nom !
Et la nuit tombe et on va pouvoir se reprendre un bon shoot de corps caverneux qui gonflent, tous ensembles, Hillary, Nicolas et David. Hummm, torride.