Selon le Wall Street Journal, les rebelles libyens ont commencé à recevoir des armes d'Égypte. Ces armes seraient essentiellement des fusils d'assaut et des munitions que les rebelles achèteraient, toujours selon le quotidien. Il cite un homme d'affaires libyen établi au Caire, Hani Souflakis, qui servirait d'"agent de liaison" entre les rebelles et le gouvernement égyptien depuis le début de la rébellion, à la mi-février. Celui-ci a déclaré au Wall Street Journal : "Les Américains ont donné le feu vert aux Égyptiens pour nous aider. Ils ne veulent pas intervenir directement, mais les Égyptiens n'auraient rien fait sans ce feu vert."