Créé le 18.03.11 à 10h10 — Mis à jour le 18.03.11 à 10h10
Journaux et boites de carton pour le recyclage.RICHARD B. LEVINE/SIPA
RECYCLAGE - Publier des livres sur des cartons glanés dans les poubelles, voilà l'idée de la maison d'édition argentine Eloisa Cartonera, qui fait des émules dans le monde entier…
En Argentine, les fictions font parfois des miracles. Après la grande débâcle économique de 2001, des milliers de «cartoneros» sortent la nuit tombée pour fouiller les poubelles de Buenos Aires. Puisque la ville ne trie pas les ordures, ces recycleurs de fortune se mettent à glanerpapierset cartons pour les vendre à prix modique aux usines de récupération. De quoi donner des idées à une bande d’artistes, dont l’écrivain Washington Cucurto. Avec des habitants du quartier populaire de la Boca, ils décident de lancer une maison d’édition qui travaille sur ces cartons devenus symboles de la crise. Ainsi naît Eloisa Cartonera.
Dès 2003, la coopérative propose aux «cartoneros» de leur acheter les plus belles pièces de leur collecte, deux fois plus cher que les usines, pour en faire des couvertures de livres. Ces cartons sont coupés, pliés en deux et peints à la main. Imprimé sur une antique Multilith 1250, chaque livre devient un objet unique, social, écologique, mais aussi artistique. «L’idéen’était pas de faire une bonne œuvre,explique Washington Cucurto.Comme beaucoup de coopératives nées après la banqueroute du pays, nous cherchions une façon alternative de travailler, d’apprendre à subsister de façon autonome, en mettant nos forces en commun pour produire quelque chose de beau.»
Lire la suite : http://www.20minutes.fr/article/689680/planete-argentine-eloisa-cartonera-fait-carton
Journaux et boites de carton pour le recyclage.RICHARD B. LEVINE/SIPA
RECYCLAGE - Publier des livres sur des cartons glanés dans les poubelles, voilà l'idée de la maison d'édition argentine Eloisa Cartonera, qui fait des émules dans le monde entier…
En Argentine, les fictions font parfois des miracles. Après la grande débâcle économique de 2001, des milliers de «cartoneros» sortent la nuit tombée pour fouiller les poubelles de Buenos Aires. Puisque la ville ne trie pas les ordures, ces recycleurs de fortune se mettent à glanerpapierset cartons pour les vendre à prix modique aux usines de récupération. De quoi donner des idées à une bande d’artistes, dont l’écrivain Washington Cucurto. Avec des habitants du quartier populaire de la Boca, ils décident de lancer une maison d’édition qui travaille sur ces cartons devenus symboles de la crise. Ainsi naît Eloisa Cartonera.
Dès 2003, la coopérative propose aux «cartoneros» de leur acheter les plus belles pièces de leur collecte, deux fois plus cher que les usines, pour en faire des couvertures de livres. Ces cartons sont coupés, pliés en deux et peints à la main. Imprimé sur une antique Multilith 1250, chaque livre devient un objet unique, social, écologique, mais aussi artistique. «L’idéen’était pas de faire une bonne œuvre,explique Washington Cucurto.Comme beaucoup de coopératives nées après la banqueroute du pays, nous cherchions une façon alternative de travailler, d’apprendre à subsister de façon autonome, en mettant nos forces en commun pour produire quelque chose de beau.»
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