Lundi avait drainé toute forme d'énergie.
Les sévères abrutis qui gèrent la Ligue Nationale de Hockey allaient s'enliser davantage dans la tricherie ouverte et les tentatives d'explications de l'inexplicable en insultant à répétition l'intelligence des gens éduqués à la limite de la décence. Le partisan de hockey se sent comme l'amoureux qui s'apperçoit que sa blonde couche avec la moitié de la ville depuis des années. Mais nous ne devrions pas nous inquiéter le hockey se porte bien.
Vous ai-je parlé de notre toit qui coule et qui a défoncé le plafond de notre salon?
Des parents se confessaient à moi, l'assistant-entraineur, afin de régler un problème d'utilisation équitable du temps de glace entre les petits pee-wee qui refusent de perdre en séries éliminatoires de hockey. Me plaçant entre l'arbre et l'écorce avec l'entraineur.
Bachand, le même qui avait annoncé que ma génération allait financer l'après-party des boomers allait nous lancer son budget.
Merci boomer de me refouler quand je tente de m'immiscer sur le marché du travail.
Merci de faire monter le prix du pétrole de 800% alors qu'il avait bougé de 40 cents sur 30 ans, durant votre jeunesse.
Merci de m'obliger à payer un nouveau 200$ pour notre système de santé "gratuit". Un régime OBLIGATOIRE qui m'offrira encore plus d'annonces à la télé de vieux qui dansent dans une villa près de la plage, la bouche grande ouverte et pleine de dents en souriant. Se gargarisant des deniers de ses petits-enfants. Des hôpitaux qui continuerons de m'envoyer au privé où je paierai davantage, again and again and again.
Hausser les frais de scolarité? Quelques semaines après avoir accordé un salaire de 100 000$ à un recteur d'université? Que fais le ministre de la décence?
Retraite? Quand mon fils me demande c'est quoi je lui réponds que c'est une légende.
Le fossé entre les générations n'aura jamais été aussi creux au Québec. Il est normal d'hériter de quelques dettes de nos prédécesseurs, mais de vivre avec une troisième main dans notre poche comme ça, tout le temps? La responsabilité de payer pour nos bêtises économiques et nos idéaux ne semblent pas s'appliquer aux boomers.
Il est faux de prétendre que ceux-ci ont tout créé, tout inventé et travaillé pour mériter tout ce qu’ils obtiendront à la retraite. Ils ont aussi emprunté dans l’espoir que les générations futures soient assez caves pour en payer la facture.
Meet me, je suis cave.
Fallait au moins avoir la décence de me le mettre comme "middle name" sur mon baptistaire, boomer.
La vaisselle cassée par papa et maman, faudrais la ramasser le jeune.
X
X comme dans rayé de la map.
Aaaah vous vous y connaissez en placement d'argent.
Merci d'avoir merdé avec la Caisse de Dépôt. Franchement bravo.
Aurait-on fait mieux? peut-être pas.
La réalité, c'est qu'ils devront vraisemblablement travailler jusqu'à 70 ans, que leur retraite leur coûtera plus cher et que, de plus, ils devront payer deux ou trois fois plus cher pour envoyer leurs enfants à l'université."
Merci.
Le passage des baby-boomers du Québec coincide avec la prise du pouvoir universelle mondiale du capitalisme et ce capitalisme a eu raison des aspirations de la vision de nos baby-boomers.
Ceux-ci ont perdu la bataille idéologique et moi, mes enfants et leurs enfants on va payer pendant des années cette défaite.
On sera la première génération depuis...(toujours?)...à vivre moins riche que nos prédécesseurs.
Merci le boomer. Je sais je ne suis pas complètement juste dans ma diatribe mais j'ai besoin d'une cible moi aussi des fois.
J'étais là dans ma tête quand j'ai atterri dans mon magasin de cd, livres et films préférés. Dans ce nuage gris intellectuel.
Je fais toujours ça quand je me sens mourir cérébralement. Je vais m'acheter de la culture pour me donner l'impression d'exister.
First j'achète, donc je ne suis pas complètement mort.
Secundo peu importe l'inertie qui habite mon enthousiasme, je vais renaître suite à un produit qui me ranimera.
Ça rallume ma chandelle un brin.
Il y a un problème toutefois.
Voilà 14 fois que je vais à ce magasin depuis la troisième semaine de janvier.
'Pas toujours acheté, je n'en avais pas les moyens.
Donnez-moi un frein, dit le mauvais traducteur.
Un ostie de frein.
Et laissez-moi danser avec Steven & Johnny.
(Note personnelle: écrire saoûl: avoid from now on, Jones)