Suite aux ravages provoqués par la canicule de 2002 parmi la population âgée, le gouvernement a cherché à lever des capitaux récurrents en faveur de l’amélioration de leur accueil, qui laissait à désirer, en demandant à l’ensemble des salariés à renoncer à un jour de congé.
En contrepartie, toutes les entreprises et administrations, bénéficiaires ou non d’un jour travaillé non payé doivent verser une cotisation de 0,30 % de leur masse salariale, d’où un peu plus de 2 milliards d’euros à la disposition, chaque année des pouvoirs publics en faveur de l’accueil des vieux, à eux d’en faire bon usage.
La mauvaise idée était de vouloir supprimer pour réaliser ce projet, même sans l’imposer formellement, le lundi de pâques qui, sans véritable portée religieuse facilitait l’organisation de festivités auxquelles il était préjudiciable de renoncer, d’où la décision d’en faire à nouveau un jour férié légal.